Le vendredi 10 mars 2023, un événement parallèle au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a eu lieu de 14h00 à 15h30. Cet événement parallèle portait sur la réparation pour les enfants victimes et survivants de la vente et de l’exploitation sexuelle, et était animé par Mme Mama Fatima Singhateh, avocate spécialisée dans les droits de l’homme et rapporteuse spéciale de l’ONU sur ce thème. Plus de 50 personnes ont participé à la réunion, dont l’ambassadeur de l’Ordre de Malte pour lutter contre la traite des personnes, le professeur Michel Veuthey, et de nombreux autres représentants d’États, d’organisations intergouvernementales et d’organisations non gouvernementales.
Le discours d’ouverture a été prononcé par Mme Virginia Gamba de Potgieter, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés. La représentante spéciale, qui a rejoint l’événement parallèle en ligne, a souligné l’importance pour les organisations de la société civile et les États de développer et de maintenir une approche plus centrée sur la victime dans leurs procédures relatives aux enfants victimes et survivants de la vente et de l’exploitation sexuelle. Elle a également évoqué la nécessité pour les victimes et leurs familles d’avoir accès à la justice et aux réparations.
Les remarques introductives ont été faites par S.E. l’ambassadeur Álvaro Moerzinger Pagani, représentant permanent de l’Uruguay auprès des Nations unies à Genève, et par S.E. M. Thomas Wagner, représentant permanent adjoint de l’Union européenne auprès des Nations unies. Soit l’ambassadeur que le représentant ont souligné la nécessité de mettre en place des systèmes intégrés de protection de l’enfance en Europe. M. Thomas Wagner a accentué la nécessité d’une coopération et d’une coordination accrues pour atteindre cet objectif.
Les personnes suivantes ont participé à cet événement parallèle en tant que panélistes : Mme Mikiko Otani, présidente du Comité des droits de l’enfant, Dr. Benyam Dawit Mezmur, membre du Comité des droits de l’enfant, M. Guillaume Landry, directeur exécutif du Global Survivors Fund, Mme Afrooz Kaviani Johnson, spécialiste de la protection de l’enfance à l’UNICEF, et Mme Grace Achan, survivante et activiste ougandaise. Ces intervenants ont souligné la nécessité de renforcer la formation des officiers de police, des travailleurs sociaux et des avocats afin qu’ils comprennent mieux comment communiquer avec les victimes et les protéger contre d’autres préjudices
