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Conseil des droits de l’homme – A/HRC/50/26- Violence à l’égard des femmes et des filles autochtones – Déclaration du Professeur Michel Veuthey

Conseil des droits de l’homme – A/HRC/50/26- Violence à l’égard des femmes et des filles autochtones – Déclaration du Professeur Michel Veuthey
22/06/2022

Conseil des droits de l’homme – A/HRC/50/26

Violence à l’égard des femmes et des filles autochtones

 

Déclaration du Professeur Michel Veuthey

Ambassadeur chargé de surveiller et de combattre la traite des personnes,
Observateur permanent adjoint à Genève
Genève, le 20 juin 2022

 

Monsieur le Président, Excellences,

 

L’Ordre Souverain de Malte souhaite exprimer ses remerciements à la Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, Madame Reem Alsalem.

. Nous tenons à féliciter la Rapporteuse spéciale et son équipe pour leur rapport bien documenté (A/HRC/50/26) sur la « Violence à l’égard des femmes et des filles autochtones ».

L’Ordre de Malte se félicite que le Rapport mentionne

– le rôle des organisations régionales, le rôle des communautés locales et en particulier des femmes autochtones,

– la nécessité d’accéder aux services de prévention et de protection, y compris dans les langues locales autochtones

– la formation en langues locales des autorités rurales indigènes autochtones

– la mise en œuvre de l’obligation extraterritoriale des États en matière de droits de l’homme, permettant aux acteurs non étatiques de répondre des violations qu’ils ont commises devant des tribunaux (paragraphe 51), sans exclure le recours aux tribunaux nationaux de l’État sur le territoire duquel la violation a été commise, ni des initiatives multipartites telles que le « Global Deal ».

– la mise en œuvre effective des recommandations des commissions de vérité ou des commissions d’enquête (Par. 64)

l’obligation de diligence des États pour prévenir, enquêter et punir les auteurs de violations, et pour fournir des réparations aux victimes (Par. 76)

– l’obligation pour les États de veiller à ce que les femmes et les filles autochtones qui survivent à la violence aient un accès adéquat à des services de protection et de soutien, y compris des traitements médicaux adaptés à leur culture, des conseils psychosociaux et une formation professionnelle (paragraphe 86).

 

En Afrique, en Asie, en Australie et en Amérique latine, l’Ordre de Malte mène des projets dans le but de fournir des soins de santé aux populations autochtones, de renforcer leur capacité à développer des activités génératrices de revenus et de les aider à renforcer leurs droits.

 

Merci.